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Contamination par l'air ? | Le sens du risque
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Contamination de l’air ambiant

Les masques sont-ils la solution ?

Depuis de nombreuses années la pollution de l’air ambiant est un sujet très étudié. Depuis encore plus longtemps les atmosphères confinées font l’objet d’études. Les industries de précision et de la santé ont développé des moyens de filtration et de traitement de l’air. Parmi les plus connus se trouvent les ventilations à flux laminaire des blocs opératoires et des hottes d’aspiration de laboratoire de biologie.

C’est plus récemment que des moyens d’analyse de l’air extérieur ont été déployés. La pollution atmosphérique est surveillée. Les polluants sont les molécues volatiles et les particules fines qui se trouvent dans les fumées de moteur thermiques et de réacteurs industriels.

L’air de nos maisons ne fait pour l’instant l’objet que de recommandations. Pourtant il est plus pollué que l’air extérieur.

Les pandémies de grippe de ces vingt dernières années ont poussé les autorités à publier les recommandations aujourd’hui bien connues des gestes barrières.

Cependant les innovations médicales ont toujours repoussé en dehors de nos préoccupations les menaces de contagions de maladies virales. Les vaccins et les traitements laissent chacun à l’abri de la peur des conséquences d’affections comme la rougeole, la rubéole, la grippe ou encore l’hépatite et le HIV.

De récentes études confirment que les membres d’une même famille possèdent une partie de leur flore intestinale et buccale commune. Le motif est simple nous échangeons entre nous des tas de microbes et virus. Certains sont réputés pour leur utilité. C’est le cas de la flore présente dans le colostrum (premier lait maternel) que les mères qui allaitent transmettent à leur enfant. Flore ensuite enrichie par le père et la fratrie puis les camarades d’école via les mains portées à la bouche par l’enfant. C’est le processus d’immunisation le plus naturel.

Il est un canal de transmission de cette flore que nous redécouvrons à l’occasion de la pandémie de covid19. C’est la transmission par l’air ambiant.

Si la transmission lors d’un éternuement est spectaculaire, elle occulte la transmission par l’air issu de notre respiration et de nos discussions. Une personne qui compte jusqu’à 100 à haute voix expulse jusqu’à 18 mg de postillons. Il s’agit de micro gouttelettes de mucus et de salive qui transportent toutes sortes de bactéries, virus et molécules présentes chez le locuteur.

Mais jusqu’ou vont ces gouttelettes ? Voici une vidéo qui montre bien ce phénomène.

Existe-t-il une menace dans l’air avec le Covid19 ?

L’utilité du masque

Le film le montre, les gouttelettes vont loin. Cependant le virus est-il transporté par les gouttelettes? La réponse est simple. Oui le masque protège car on retrouve le virus actif dans les postillons à la sortie de la bouche.

A l’extérieur les courants d’air déplacent les postillons qui peuvent parcourir une plus grande distance. A l’intérieur, sans courant d’air, le “nuage” se déplace d’autant plus que la pièce est grande et ventillée. Les études montrent que les goutellettes mettent plusieurs minutes à se  déposer et que l’humidité de l’air influence la vitesse de déplacement et de sédimentation. Comme après la pluie on voit des nuages et de la vapeur sous forme de brouillard très bas, l’humidité fait de même sur les postillons en suspension dans l’air et ralentie leur déplacement. L’air sec favorise la diffusion des postillons.

Il est donc facile de comprendre que la distance de 1 mètre entre deux personnes protége des projections fortes. Les gouttelettes plus légères sont elles plus mobiles. C’est la que le masque peut intervenir. Son utilité consiste d’abord et surtout a empêcher les postillons de sortir de la bouche. Pour ce qui est de la filtration de l’air le masque sera utile à la condition d’être étanche et filtrant. C’est presque le cas des fameux masques FFP2.